Les différentes séborrhées :
- Séborrhée hormonale
C’est l’hypothèse la plus ancienne. Elle met nettement en accusation les hormones sexuelles, surtout mâles.
C’est un fait incontestable que la séborrhée faciale ou du cuir chevelu (pas forcément les deux ensemble), débute à la puberté : l’afflux des hormones sexuels à cette époque exalterait l’activité des glandes sébacées qui jusque-là, étaient des plus discrètes.
Un second fait mériterait d’être pris en considération, alors qu’il ne l’est pratiquement jamais, à savoir que nous sommes quasi-certains aujourd’hui que ces petites glandes sont parfaitement capables de secréter elles-mêmes des substances para-sexuelles, ce qui serait une autre explication de l’entrée spectaculaire de leur action au moment de la puberté ; et ceci sous l’influence d’une stimulation qui ne proviendrait pas forcément des glandes génitales.
- Séborrhée nerveuse
Il est encore plus certain que les glandes sébacées réagissent très vivement, au moins chez certains sujets, aux excitations nerveuses liées (système sympathique) à un psychisme souffrant d’un moyen ou d’un grand déséquilibre.
Nous avons ici un critère sur la séborrhée nerveuse procède par recrudescence lorsque le sujet est surmené, déprimé, ou au contraire en hyper- excitation.
Elle apparaît surtout dans les grands centres urbains et cesse spontanément, du moins pendant un certain temps, si le sujet par à la montagne, en plaine, ou parvient à se mettre au repos physique et mental
- Séborrhée digestive
Comme la précédente, elle procède par poussées irrégulières, apparaissant au cours des périodes digestives chez des hommes et des femmes (des hépatiques selon toute vraisemblance) ayant ingéré des aliments les plus divers (graisses cuites, charcuterie, conserves, chocolats, etc..) ayant fatigué un foie déjà insuffisant.
Le foie étant au centre de l’assimilation des graisses, les corps gras ingérés au cours des repas sont alors, en partie, éliminés par les glandes sébacées.
En somme, seule la séborrhée endocrinienne et éventuellement, des déséquilibres psycho-sympathique permanents donneraient naissance à une séborrhée réellement constante.
Naturellement ça n’est là qu’un résumé de ce qu’on peut actuellement penser de l’étiologie des séborrhées.